QO: Energie potentielle au barrage du Theusseret

L'approvisionnement énergétique de notre Canton est un sujet quotidien depuis quelques temps.

Un peu d'histoire :

En 1892, une usine électrique était mise en fonction au Theusseret. Cette production helvétique au moyen d'une énergie hydraulique française était possible grâce à droit d'eau perpétuel garanti par un traité signé en 1780 entre Louis XVI et le prince-évêque Friedrich de Wangen-Geroldseck.

En 1972, ce fut l'arrêt définitif de la production électrique. La raison à l'époque : le manque de rentabilité. Cette période coincide avec la mise en route de la centrale nucléaire de Mühleberg et l'arrêt de la centrale hydraulique de Bellefontaine, tout les trois exploités par les FMB.

Retour dans le présent.

A présent la confédération subventionne quiconque souhaite produire de l'électricité au moyen de la Rétribution à Prix Coutant (RPC)

Il semblerait opportun de remettre en route cette centrale hydro-électrique, d'autant plus que le barrage est toujours existant. Ceci ne créerait à priori pas de nouvelles nuisance pour le Doubs qui nous est si cher. Ce barrage ne provoque pas d'éclusées n'étant pas à accumulation comme l'est le Chatelot.

Le barrage semble montrer des signes de vieillissement et l'entretien n'est assumé ni par les FMB ni par les communes de chaque côté : Saignelégier et Charmauvillers. Il y a donc à terme un risque de rupture avec les conséquences que l'on peut imaginer. Une remise en fonction serait aussi l'occasion d'installer une échelle à poissons pour libérer ce passage.

Par rapport à ces éléments, je pose au Gouvernement la question suivante :

• Une remise en fonction du barrage du Theusseret est-elle envisagée par le gouvernement et dans le cas contraire pour quelles raisons ou par rapport à quels obstacles ?

  Réponse du gouvernement (pages 178-179)